Une fois de plus, Donald Trump s’en est pris aux sciences du climat. C’est presque banal mais cette fois-ci, le président des États-Unis a pris des initiatives concrètes pour couper les herbes sous les pieds de scientifiques qui ne cessent de tirer sur la sonnette d’alarme sur le changement climatique.
Donald Trump : un président climatosceptique
Donald Trump n’a jamais caché son insensibilité envers les causes climatiques. Pendant son campagne, il a toujours clamé haut et fort que le changement climatique n’est qu’une idée pour faire régner une psychose. Trump est ce qu’on peut appeler un climatosceptique et il n’est pas le seul dans ce cas mais c’est un leader dans cette catégorie de personne. Donald Trump réfute toutes les recherches qui visent à démontrer que la planète est en danger, il préfère écouter les lobbyistes qui sont au service des grands groupes industriels c’est-à-dire ceux qui ont à perdre si la pensée écologique se répand.
Le protectionnisme a eu raison de Donald Trump
Mais il faut savoir que le scepticisme de Trump envers le réchauffement climatique n’est pas dû à sa croyance envers les scientifiques climatosceptiques mais plutôt à cause de sa vision économique. En fait, Donald Trump pense que si les écologistes venaient à gagner le combat idéologique, les États-Unis ne seraient plus un pays compétitif. Les USA sont les deuxièmes pollueurs derrière la Chine à cause de ses activités industrielles qui devront être restructurées dans le cas où les écolos prendraient le dessus. C’est pour éviter de réduire la force économique des États-Unis que Trump mène une lutte contre les sonneurs d’alarme.
Les sciences du climat, premiers cible de Donald Trump
Pour gagner sa lutte, Donald Trump s’en prend donc directement à ceux qui disent que la planète est en danger et qu’il est vital de changer notre mode de vie ainsi que nos modèles économiques. Ainsi Trump souhaite faire appliquer des coupes budgétaires de plusieurs milliards de dollars dans les projets de financement de la recherche fondamentale et sur la santé pour 2019. Il désire réduire de 30 % et 27% les budgets respectifs de la National Science Foundation et de la National Institutes of Health. Des mesures qui ne sont pas passées inaperçues comme sa sortie de l’accord de Paris.
On a toujours su la position du président des États-Unis sur le climat, et c’est donc logique si celui-ci a l’intention de prendre des mesures radicales envers ceux qui croient au changement climatique. La guerre qui oppose Donald Trump et les sciences du climat ne fait juste que commencer.