Depuis quelques années, le terme Brexit est rattaché aux Royaume-Uni. Il signifie « British exit » qui traduit la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne (UE). Cette proposition a été avancée par les membres du Parlement du temps de l’ancien Premier Ministre David Cameron, le 23 Juin 2016, lors d’un référendum. La moitié des Britanniques ont ainsi opté pour cette proposition, à raison de 51,9%. Qu’en est-il du projet actuellement ?
Le Brexit, sa genèse
Au départ, des Britanniques se sont constitués comme des « eurosceptiques » en ce qui concerne les nouvelles dispositions de l’Union Européenne à l’époque. En effet, ils constatent que, depuis l’adhésion du Royaume-Uni dans le cercle en 1973, et qui a été ratifié par la population en 1975, l’Europe a investi leur pays, leur politique et leur économie. Ils n’avaient plus leur notoriété dans leurs affaires internes et ont senti une certaine ingérence de la part de la Communauté.
Ainsi, cinq raisons ont poussé les Britanniques à reconsidérer leur appartenance à l’Union Européenne. L’immigration est devenue leur principale préoccupation, et l’ouverture des frontières devient de plus en plus difficile à contrôler. La souveraineté Nationale semble de plus en plus menacée, ce qui diminue fortement l’autorité du Parlement de Westminster. La dégringolade de la Zone Euro, la descente de l’économie grecque et l’émigration dangereuse et risquée des migrants ont poussé le Royaume-Uni à remettre en question leur appartenance à l’Union Européenne. Les normes imposées par l’UE sont aussi devenues une vraie barrière pour les petites et moyennes entreprises. Et enfin, les Britanniques pensent que le commerce libre leur serait davantage avantageux.
Un vrai bras de fer
Voté lors du référendum en Juin 2016, le « british exit » n’a pas encore été appliqué, car des négociations avec les autres membres de l’Union Européenne n’ont pas encore abouti à un consentement. S’il a été décidé que cette sortie serait effective le 29 mars 2019, la décision a été repoussée trois fois pour être reconsidérée dans quelques mois, comme une réunion serait prévue le 31 janvier 2020.
Le 17 Octobre 2019, l’accord établi en 2018 faisait l’objet d’une nouvelle version, consentie par Londres et l’Union Européenne. Sauf que l’actuel Premier Ministre Boris Johnson n’est pas arrivé à la faire ratifier par le Parlement. L’élection du 12 Décembre 2019, avec une victoire du parti conservateur du premier Ministre, a confirmé la sortie effective du Royaume-Uni de l’Union Européenne.
Les principes de la négociation
Le Brexit a eu un vrai parcours du combattant, même si l’espoir des Britanniques de voir le Royaume-Uni sorti de l’UE semble être confirmé. Les négociations sur les conditions de sortie ont été étudiées depuis Juin 2017, avec l’article 50 du Traité sur l’Union Européenne. Ce traité consiste à mettre des modalités de retrait d’un État membre de l’Union Européenne.
Trois grands principes ont été ainsi discutés. Il s’agit du non-rétablissement de la frontière entre les deux Irlande. Il y a également la question sur l’acquittement de Londres des engagements pris pour le budget de l’UE de 2014 à 2020. Et enfin, la préservation des droits des citoyens britanniques qui résident dans les autres États membres et ceux des autres États installés au Royaume-Uni.